Golem

Le Golem
ture du Dr Frankenstein
Talos : le robot d'airain (mythologie grecque)
« Frankenstein ou le Prométhée moderne » Mary Shelley.
Les individus alphas, bêtas, gammas du "meilleur des mondes (Aldous Huxley) 

Les robots sont des créatures conçues au départ dans l'imaginaire humain


Voici la légende du  golem (hébreu : גולם, « embryon », « informe » ou « inachevé ») est, dans la mystique puis la mythologie juive, un être artificiel, généralement humanoïde, fait d’argile, incapable de parole et dépourvu de libre-arbitre, façonné afin d’assister ou défendre son créateur.   Soit le prototype d'une mythologie de l'intelligence artificielle !
Comme l'apprenti sorcier de Goethe :
"Tout est possible, mais tout est-il souhaitable ? tout est-il maitrisable ?"

Dans l’une des versions les plus populaires de sa légende, reprise par certains contes chrétiens, il naît de la terre glaise après que quatre sages, figurant les quatre éléments, ont pourvu sa matière informe de leurs attributs ; 

Il lui a donné la vie en inscrivant EMET(H) (אמתvérité en hébreu et un des noms de Dieu) sur son front.

Le mot emet (אמת, « vérité ») qui devient, lorsque sa première lettre est effacée, MET (H) (מת, « mort »), faisant retourner l’homme artificiel à la poussière.

Pour l'arrêter, il fallait effacer la première lettre (l'aleph) car MET(H)(מת) signifie mort


Le golem étant devenu trop grand pour que le rabbin pût effacer l'aleph, rabbi Loew lui demanda de lacer ses chaussures, ce qu’il fit. La créature se baissa et mit son front à portée de son créateur, le golem redevint ce qui avait servi à sa création : de la terre glaise.


Négligeant la spécificité de cette créature, quelques auteurs affirment que les légendes du golem auraient pu inspirer bon nombre de figures de l’imaginaire moderne dont le monstre de Frankenstein (dans sa version filmée) ou Superman1.


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